Direction Londres et le quartier de Soho pour découvrir l’un des restaurants de ramen de la capitale britannique. Ce lieu a été créé par Ross Shonhan, chef formé au Nobu de Dallas et au Zuma de Londres, pour faire découvrir les soupes de nouilles japonaises mais aussi plein d’autres petites spécialités de la cuisine nippone de tous les jours.
Bien que le nom soit étrange, Bone Daddies, nous sommes bien dans un restaurant japonais proposant comme grande spécialité les ramen. Nous sommes dans le quartier de Soho à 10 minutes à pied de Piccadilly circus. Le plus simple est de partir du pied du batiment portant les grandes enseignes lumineuses, de remonter Shaftesbury avenue jusqu’à Rupert street, de tourner sur la gauche et de remonter Rupert Street jusqu’à Peter Street. Là juste après le petit morceau de rue piétonne on tourne sur la droite et on arrive devant la devanture toute noire du restaurant. C’est dans ce lieu que le chef-propriétaire Ross Shonhan, Australien d’origine a ouvert un lieu branché et rock n roll pour déguster des nouilles japonaises. Il a été formé au Nobu de Dallas puis au restaurant Zuma de Londres. Bien qu’il soit né en Australie puis élevé dans un ranch, il a été formé par Nobuyuki Matsushisa à la cuisine japonaise traditionnelle mais aussi moderne. Il a parcouru le Japon pour apprendre ensuite les différentes techniques et traditions du ramen pour ensuite développer son propre point de vue sur cette recette. D’ailleurs le nom de son restaurant est une référence humoristique à la magie de la fabrication d’un bouillon à partir d’os de porc. Il faut dire que chez Bone Daddies, il nous propose de découvrir le fameux bouillon tonkotsu à base de porc. Par contre il n’hésite pas à mélanger les ingrédients et les influences de l’Est et de l’Ouest.
Comme pour tout restaurant de ramen qui se respecte il n’y a pas de tables individuelles mais des grandes tables d’hôtes et des comptoirs le long des fenêtres. Ensuite on prend place sur de grands tabourets. Vous l’aurez compris le confort n’est pas de mise mais il faut dire que au Japon, les personnes passant par un restaurant de ramen passent maximum 15 minutes. Sur les murs on peut contempler des tableaux qui se composent de vieilles affiches publicitaires japonaises ainsi que des photos de rockeurs à banane (ce sont ceux que l’on peut voir le dimanche du côté du parc de Meiji à Harajuku).
Pour les prix la carte comporte 8 recettes de ramen allant de 8 à 11 livres. Les recettes sont différentes en fonction du type de bouillon et des ingrédients. Certains bouillons sont réalisés à partir d’os de porc et d’autres à partir d’os de poulet. Pour les ingrédients on trouvera du poulet, du rôti de porc, des œufs, du bambou, des germes de soja, de la salade mizuna, des carottes, des algues, du mais, du bok choy, etc …. En plus des gros bols de ramen il y a aussi quelques petits plats comme une préparation de sashimi de lieu jaune, chilli et sauce ponzu (9 livres), des édamamés ; des croquettes de poulet ou bien du crabe mou en tempura. Pour les boissons on note une carte intéressante de saké junmai , junmai ginjo, ginjo ou bien daiginjo. Les prix sont variables de 6 à 12 livres le verre et de 48 à 85 livres la bouteille.
Pour le choix des ramen il faut prendre soit un bouillon à base de poulet soit un bouillon à base de porc. Nous avons les Soy ramen à base de bouillon de poulet, de salade mizuna, d’oignon, de nori et de rôti de porc. Ensuite il y a les fameuses tonkotsu ramen avec le bouillon à base de porc (cuit pendant 20 heures) accompagné d’oignon nouveau et de rôti de porc. Les nouilles sont bien fines et les bouillons assez riches mais pas trop salés. Les soupes de nouilles sont accompagnées de sélection de légumes kimchi à la coréenne.
Pour les petits plats il faut absolument tester le crabe mou en tempura, un véritable régal qui est accompagné d’une petite sauce au chili vert et au gingembre. Ensuite il y a le sashimi de yellowtail avec sa sauce ponzu, coriandre et chili. Bien sur on peut prendre aussi les beignets de poulet frits, pas mal.