Hotaru, restaurant Japonais, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

Direction le 9ème arrondissement de Paris pour découvrir une nouvelle belle adresse nippone. Nous sommes dans une petite rue tranquille et notre regard est attiré par une belle devanture avec une grande enseigne en japonais. Bienvenue chez Hotaru un petit restaurant de style bistrot mais qui propose une belle cuisine japonaise dont les plats m’ont rappelé certains plats dégustés dans les ryokans au Japon.

Le restaurant Hotaru, qui signifie luciole en japonais, a ouvert ses portes en février 2008. A sa tête le chef Isao Ashibe qui est un ancien chef du restaurant Takara (le premier restaurant japonais de Paris). Même si il a été formé au Japon à la haute cuisine traditionnelle nippone, son envie est de nous faire découvrir une cuisine familiale en apportant des petites touches de modernité. Lorsque l’on rentre dans ce restaurant, après avoir passé un grand rideau, on croit pénétrer dans un bistrot typiquement parisien avec son sol de tomettes, ses tables et ses chaises en bois et paillées. Et puis on remarque les touches nippones, le bel autel avec ses petites statues, la grande branche d’arbre avec plein d’origamis et les lanternes en papier. Certaines tables ont même une vue sur la cuisine où l’on peut voir le chef et ses deux aides maitriser leur art de la cuisine.

Mais que mange-t-on chez Hotaru ? je vais vous parler des repas du soir, n’ayant pas testé les menus du midi (mais d’après le site les menus du midi sont à partir de 23 euros et se compose de 2 petites entrées, d’un plat à choisir, de riz, d’une soupe et d’oshinko). Le soir nous avons le choix entre 3 menus et la carte. Pour les menus nous avons le Aoi à 39 euros, le Murasaki à 48 euros et le Hotaru à 75 euros. Ces menus se composent de plusieurs plats avec des petites entrées, un ou deux plats, des sashimis, des sushis, du riz, une soupe et un dessert. A la carte on a le choix entres 5 à 6 petites entrées (entre 6 et 10 euros), une dizaine de plats (de 17 à 30 euros) et une sélection de sashimis du marché à 25 euros. Et puis il y a quelques beaux petits desserts entre 6 et 10 euros. En plus il y a une petite ardoise avec des produits du moment avec des petites entrées, de sushis et des sashimis.

Pour débuter le repas on peut choisir de prendre en apéritif l’un des sakés de la carte comme par exemple un excellent nigori-saké, c’est-à-dire un saké non filtré ou bien le saké du jour choisi par le chef. Ensuite je vais vous parlez du menu Murasaki à 48 euros que j’ai complété avec quelques petits suggestions de l’ardoise. Pour débuter le repas voici 3 petits ten-mori avec ce soir là du foie gras de la mer, en fait du foie de lotte, des aubergines ciselées mijotées et des bulots mijotés.

Pour continuer un chawan mushi de la mer et de la terre avec du poulet, du poisson, du ginko et des œufs de saumon. Puis voici l’assiette de sashimi du menu complétée avec un sashimi d’oursin. Nous avions comme poisson du saumon à la ciboulette, du thon rouge et de la liche. Et que dire du sashimi d’oursin avec sa sublime présentation.

Pour compléter le repas j’ai aussi pris des sushis du jour avec un gunkan d’oursin et un sushi de langoustine. Ensuite le premier plat avec des coquilles Saint-Jacques panées de deux manières : façon tonkatsu et panée aux amandes avec la petite sauce tonkatsu. Le plat est accompagné d’une petite salade à la sauce sésame.

Le deuxième plat est un beau morceau de maquereau grillé et laqué façon kabayaki. J’avoue que ce plat était vraiment excellent avec une cuisson parfaite du maquereau. Pour le riz j’avais le choix entre un riz aux légumes, un maki au thon, un maki au concombre et un maki au saumon. J’ai choisi le maki au thon très bon accompagné d’une excellente soupe miso et légumes, bien généreuse en gout.

Pour accompagner le dessert un excellent sencha. Puis le dessert avec une petite salade de fruits (fraise, longanes et nèfle) et une boule de glace aux haricots rouges. Et puis comme autre dessert un rouleau de génoise au sésame blanc et boule de glace haricots rouges.