Ibaji, restaurant Coréen, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

17 Mar 2015

Haaa la jeune rue, ce grand projet qui doit refaire vivre un quartier de Paris et qui ne verra peut être jamais le jour !!!! Pour l’instant 3 restaurants ont vu le jour dont Ibaji une cantine coréenne. Partons à la découverte de ce nouveau lieu et posons-nous la question de savoir s’il faut y aller, si la cuisine fait honneur à la gastronomie coréenne et si nous ne sommes pas en présence d’un restaurant bobo du quartier de la République.

La rue Vertbois est une rue au sud de la place de la République qui a perdu tous ses commerces. Un grand projet devait permettre au quartier de revivre avec l’ouverture de plusieurs magasins et restaurants. Ce projet est la Jeune Rue dont on se demande s’il verra le jour. En attendant le premier restaurant qui a ouvert ses portes est Ibaji, un restaurant coréen dont le chef s’appelle Sukwon Yong. C’est vrai que le design du restaurant attire l’oeil avec ses murs blancs en mosaïque et ses étranges lampes réalisées avec des instruments de cuisine en plastique. Le restaurant est tout petit, un peu plus d’une vingtaine de couverts et il est vite bondé. D’ailleurs c’est assez marrant mais on a l’impression d’être très nombreux. Le restaurant devient très vite bruyant. Mais comme j’aime la cuisine je pars donc à la découverte de la carte. Le midi il y a un menu déjeuner à 19 euros (plat au choix, kimchi, petits plats et soupe). Sinon il y a la carte qui est différentes entre le déjeuner et le diner. Il faut compter entre 4 et 10 euros pour les entrées, 12 à 26 euros pour les plats et 5 et 7 euros pour les desserts (seulement deux choix possible). Les plats sont assez banals de la cuisine coréenne comme les galettes Pajeon, les kimbab (gros makis coréens), bulgogi, bibimpap, etc … Il n’y a pas vraiment de plats vraiment originaux à part peut être la recette de burger coréen. Pour les boissons quelques boissons alcoolisées coréennes mais aucune bière coréenne (non des bières de chez nous comme la Demory, la bière de Paris qui n’est même pas brassée à Paris).

Alors que penser de ce restaurant ? Pour moi c’est bof bof bof. Franchement aucune originalité dans les plats et en plus la réalisation n’est pas terrible : pas de saveurs, riz trop cuit, trop de sel, pas assez de piment. Et puis je trouve les prix trop élevés pour la quantité proposée. Pour moi nous sommes en présence d’une cuisine entièrement adaptée aux gouts français qui manque d’authenticité coréenne. Et puis il y a les banchan. Ce sont de petites préparations à partager qui accompagnent les plats. Généralement elles sont au nombre de 6. Chez Ibaji elles ne sont que trois et elles sont payantes. Vous l’aurez compris, pour moi Ibaji est un restaurant bobo pour français en quête d’originalité car ne connaissant pas la cuisine coréenne. Ce n’est vraiment pas un bon endroit pour découvrir l’authentique cuisine coréenne. Bien que peut de plats m’ont interpellé j’ai quand même aimé les desserts : la glace au matcha et la gaufre au sésame. J’ai aussi bien la vaisselle qui est très sympa.

Pour les entrées, les kimbap sont tout à fait correct mais pas exceptionnels. Mais bon 7 euros pour 4 makis c’est excessif, non ? La Pajeon, une galette fine aux fruits de mer était trop cuite et elle coute 9 euros. L’une des recettes de burger m’a attiré : porc confit et kimchi. Résultat final, un manque de saveurs certain et un kimchi fade. 14 euros.

Ensuite il y a un plat à 14 euros à base de riz aux céréales, légumes marinés, porc et oeuf. Moyen. Alors on teste le bibimpap, une valeur sure de la cuisine coréenne. Ici il est à 14 euros, il est correct mais sans plus car le riz était trop cuit. Pour accompagner 3 petits plats, du navet mariné, des épinards fades et des poissons séchés trop forts en gout.

On termine par les desserts avec la fameuse gaufre au sésame noir (7 euros) et la glace au matcha (5 euros) qui sont deux belles réalisations.