Centre de Paris, à deux pas du quartier japonais de Paris, rue richelieu, une devanture qui vous rappelle quelque chose ? Oui nous sommes bien devant Isse Izakaya, qui était il n’y a pas si longtemps Unaseï , qui lui-même était l’ancien Issé. Terminé les spécialités à l’anguille, place à une Izakaya avec plein de petits plats. Il faut croire que c’est la mode des Izakaya à Paris car Isse Izakaya est le deuxième restaurant du genre après Lengué , mais voila il n’arrive pas à la cheville de ce dernier. Au contraire il me fait penser aux Izakaya à 270 yens des grands centres urbains du Japon. La carte compte quelques plats entre 3 et 15 euros et il y a aussi une ardoise avec quelques suggestions du jour.
Le cadre est resté le même, le personnel aussi et l’ambiance est un peu froide. Comme nous sommes dans une Izakaya, la carte des boissons est assez importante avec un grand choix de sakés et de shoju. Effectivement là on peut facilement se faire plaisir en goutant plusieurs styles de sakés mais j’avoue qu’il faut s’y connaitre un peu pour vraiment apprécier la chose. A la carte on trouvera quelques plats simples comme des onigiris, les croquettes de pomme de terre, le tofu frit (Agedashi tofu), deux plats de sashimis, quelques salades maisons (tomate mozzarela tofu, ou avec radis daikon et prune salée, d’imposant Kushi age et quelques plats chauds. C’est vrai un choix limité dont les saveurs ne sont pas au rendez vous. Comme je le disais les plats servis m’ont rappelé fortement les plats des Izakaya à 270 yens, établissements de qualité moyenne. Il est bien dommage que la qualité présente dans la cuisine de Unaseï se soit perdu, car le principe de faire une Izakaya à Paris est une bonne idée pour faire découvrir la cuisine japonaise. En conclusion si vous voulez découvrir l’ambiance Izakaya, allez chez Lengué .
Pour débuter le repas on peut prendre soit un saké soit par exemple la liqueur de yuzu. Ensuite voici les rouleaux de printemps aux saumon et légumes (7 euros) sans plus, le sashimis de saumon et le tartare de gambas et crabe (15 euros) un peu cher à la vue de l’assiette (en plus le saumon n’était vraiment pas terrible) ou bien l’Agedashi tofu, tofu frit à la sauce dashi (7 euros) très correct.
En plat chaud le porc mijoté au saké (9 euros) vraiment excellent pour le coup (il m’a rappelé des souvenirs de porc mijoté à Kagoshima) ou bien le blanc de poulet pané en feuille de shiso, prune salée et fromage de brie (9 euros), une idée excellente mais je cherche encore le gout si particulier de la feuille de shiso et de la prune salée. A l’ardoise nous avions les brochettes de poulet haché frit (8 euros) et les brochettes de canard au poivre du japon (9 euros).
Enfin en plat plus important les Kushi Agé. Au départ c’est-ce plat qui m’attiré dans le restaurant. Il faut dire que j’aime bien ce plat surtout lorsque l’on a l’habitude d’aller dans un restaurant comme Shu à Paris. Le plat annoncé est de 3 brochettes pour 8 euros ou 5 pour 15 euros. On y trouve aussi annoncé porc des Pyrénées, saint jacques, poisson et légume du jour. Ce jour là j’ai eu le droit à porc, saumon, cabillaud, courgette et aubergine. Mais contrairement à Shu où les kushi agés sont petits, légers et très fins en bouche, ici ils sont imposants, lourds et limite trop cuits.
Enfin en dessert le choix est assez restreint mais on peut prendre une glace au sésame noir ou une crème brulée au thé brun.