La note de Fred:
Etoiles Michelin:
Restaurant Japonais
Adresse: 96 Rue La Boétie, Paris, France
Téléphone: 01 45 63 77 00
Horaires: Du lundi au vendredi de 12h à 14 et 19h à 22h30 et le samedi de 19h à 22h30
Prix: Environ 30 euros
Cela fait longtemps que je devais aller dans ce restaurant du 8ème arrondissement qui porte le nom de Jipangue (le nom du Japon donné par les portugais lors de leur arrivée sur l’archipel). En plus je suis un fan de shabu shabu, sukiyaki et yakiniku. Cela tombe bien car Jipangue propose ces trois spécialités.
Nous voici dans le 8ème arrondissement à quelques pas des Champs Elysées. Sur un pâté de maison nous trouvons 3 restaurants japonais, le Kiyomizu un restaurant gastronomique, Hyotan un petit morceau du Japon en plein Paris et Jipangue. Ce dernier peut être classé comme un double restaurant. Au rez-de-chaussée la carte est tournée sur les sushis et les sashimis tandis qu’à l’étage la carte tourne autour des trois grandes spécialités que sont le Shabu shabu, le Sukiyaki et le yakiniku. D’ailleurs il y a peu de restaurants japonais à Paris qui proposent ces spécialités. Nous trouvons Matchan (55 rue du Théâtre dans le 15ème) qui propose du yakiniku et il y a Koetsu (42 rue Sainte Anne dans le 2ème) qui propose shabu shabu et sukiyaki. Comme je suis fan de sukiyaki et shabu shabu c’est tout naturellement que je suis allé chez Jipangue pour tester ces plats. Direction le 1er étage du Jipangue (qui a ouvert ses portes en 1993) bien que la partie sushis soit aussi à découvrir. Il faut dire que c’est un chef d’expérience qui officie derrière son comptoir, Masami Nakazawa qui a 70 ans. Le restaurant est plutôt sobre dans sa décoration et il est fréquenté par de nombreuses familles japonaises. Le midi il y a des menus à 13-16 euros, le soir il faut compter entre 30-35 euros avec des plats plus copieux.
Pour ce premier passage j’ai choisi le menu Sukiyaki du soir. Il se compose d’une petite entrée, d’une soupe miso du sukiyaki et d’un dessert. La petite entrée, ce soir là, était une salade de carotte avec une petite sauce au yuzu. La soupe miso était bonne mais sans plus.
Le sukiyaki fait partie de la famille des nabemonos que l’on peut comparer aux fondues. Contrairement au shabu shabu, le bouillon de cette fondue se compose d’une sauce warishita. Ces principaux ingrédients sont la sauce soja, le mirin et le saké. La viande utilisée pour ce plat est uniquement de la viande de boeuf. Elle est accompagnée d’autres ingrédients, le tofu, le chou chinois, les champignons shiitake et enoki et des feuilles de shungiku (feuille de chrysanthème), des oignons et des nouilles.
Pour préparer ce plat on utilise une marmite spéciale en fonte. On y place les différents ingrédients lorsque la marmite est bien chaude (avec un peu d’huile au fond) puis on les recouvre avec la sauce warishita et on laisse mijoter le tout.
Une fois la cuisson terminée, on refroidi les ingrédients dans un jaune d’oeuf. Pour la petite histoire, le premier restaurant de sukiyaki a ouvert à Yokohama en 1862. Mais c’est dans la région d’Osaka que ce plat c’est popularisé. Le sukiyaki de chez Jipangue est généreux et très bon. Par contre ce plat dégage pas mal de chaleur c’est donc plus à l’automne et en hiver qu’il faut déguster le déguster que pendant les grosses chaleurs de l’été.
Pour le dessert on peut choisir entre la glace au matcha, pas mal et les dorayakis.