20 Sep 2010
Ce restaurant est l’un de mes restos tibétains préférés par son ambiance, la gentillesse de l’accueil et surtout par la qualité et le gout de ses plats. Proche du Panthéon, le restaurant se trouve dans une ancienne maison parisienne, avec son plafond aux poutres apparentes, et son décor tibétain plein de couleurs et de tentures. Son nom provient d’un des grands lacs du Tibet situé à plus de 3500 mètres et d’un bleu profond. On vient donc chez Kokonor pour découvrir la cuisine tibétaine, dans ses grands classiques, comme par exemple les fameux momos (raviolis) et son thé au beurre, mais aussi pour d’autres plats beaucoup moins connus, dans autres régions formant le Tibet. Attention pour tous ceux qui n’aiment pas la coriandre, il ne faut pas venir ici, car on la retrouve dans tous les plats.
Commençons le repas par de petits amuse-gueules que l’on accompagnera d’un thé au beurre ou alors moins lourd, d’un thé spécial de la maison, avec plein de choses dedans, plantes (boutons de rose), et fruits (dattes, litchi). En entrée on peut prendre l’une des grandes spécialités de la maison : les momos, sous toutes les formes, en Semog ou Sha-baleb, à la viande ou aux légumes, avec pour accompagner une délicieuse petite sauce avec plein d’herbes dedans.
Ensuite il y a une série impressionnante de plats : on peut retenir par exemple le Yakha Sakok, une belle marmite au boeuf et légumes, ou bien le Phasha Tsigma Khatsa, un travers de porc au poivre et sel, ou bien du Jhasha Dri-Shim, du poulet à l’ail et à la coriandre fraiche. Ou bien du Yaksha Chaksek, un sauté de boeuf au gingembre sur plaque chauffante, ou du Yaksha Khatsa un sauté de boeuf pimenté aux poivrons, ou encore du Phunsha des vermicelles sautés au porc et champignons noirs. Enfin pour accompagner pourquoi ne pas prendre un petit pain cuit à la vapeur, au bien du Dré-nog, un riz sauté aux légumes et à la viande, ou des Sha Thouk ngo, de fines nouilles sautées aux légumes. Enfin pour finir soit un dessert typiquement tibétain, le Drésil, à base de riz au safran, ou une petite entorse de chez nous avec un macaron à la pistache glacé, et pour digérer un petit alcool blanc local.