Direction Londres pour partir à la découverte d’un restaurant japonais spécialisé dans les nouilles Udons, la grande spécialité de l’île de Shikoku. Pour cela il faut se rendre dans le quartier de Soho et passer la porte du petit restaurant portant le nom de Koya.
Koya est l’équivalent londonien de nos restaurants parisiens Sanukiya et Kunitoraya . Ils sont spécialisés dans la grande recette de l’île de Shikoku, les nouilles Udons. Koya se trouve dans le quartier de Soho, à quelques pas du petit square qui a donné son nom au quartier. Le métro le plus proche est la station de Tottenham Court Rd. Ensuite il faut remonter Oxford Street en direction de l’ouest et prendre la première rue à gauche. On arrive alors au square de Soho puis on emprunte Frith Street avant d’arriver devant le restaurant Koya. L’histoire de Koya débute par un voyage à Paris, où John Devitt un irlandais découvre les udons (surement chez Kunitoraya ou Sanukiya ). Il décide alors de faire découvrir cette spécialité aux londoniens en ouvrant un restaurant de Udons en 2010. Contrairement aux restaurants parisiens qui font venir leurs udons depuis l’île de Shikoku, chez Koya elles sont fabriquées sur place. Pour les autres ingrédients, les légumes proviennent de maraichers de la banlieue de Londres qui ont passé un partenariat avec le propriétaire de Koya pour produire des shiitakes ou des légumes japonais, les algues proviennent des côtes du pays de Galles et les poissons le plus possible des côtes anglaises.
Koya est un petit restaurant avec un décor moderne où il n’est pas rare de faire la queue devant pour avoir une table. On retrouve au menu les trois types de préparations d’udons : Atsu Atsu des udons chaudes dans un bouillon chaud, Hiya Hiya des udons froides à recouvrir d’une sauce froide et Hiya Atsu des udons froides avec une sauce chaude. Il faut compter entre 7 et 15 livres (entre 8 et 18 euros) pour un plat de udons. La carte propose aussi 4 types de Donburi (11.4 à 15 livres) et des petits plats, une dizaine comme différents types de tempura, de la soupe miso, du porc fondant. Il faut alors compter entre 2.3 et 9 livres. Pour les boissons la carte compte 4 types de sakés, 3 types de Shochu, du vin français, de la bière japonaise et du thé. Les plats proposés ressemblent énormément à ceux que l’on trouve dans nos restaurants parisiens de udons. On retrouve des préparations à base de boeuf, de porc, de tofu, de champignons, de canard ou de poulet.
Bien sur on peut prendre un bol de udons chaudes que l’on accompagnera d’une gambas en tempura comme dans les petits restaurants de l’île de Shikoku. On peut aussi prendre les Kizami udons, un bol de udons chaudes avec du tofu frit (8.4 ivres) mais mon choix se porte sur les Tori Hiya Atsu (11.1 livres), un bol de udons froides accompagnées de poulet frit et de salade que l’on recouvre d’une sauce soja chaude.
autre choix possible, prendre des zaru udon (6.9 livres), elles sont juste froides et à tremper avec une sauce froide ou bien les gyusuji (11.4 livres) des udons chaudes au boeuf. Il y a aussi les kinoko udons (11.6 livres) un grand bol de udons avec des champignons dans un bouillon au miso que l’on recouvrera de pâtes de tempura (0.6 livres).
Parmi les petits plats il y a la fameuse salade de pomme de terre à la japonaise (2 livres), la grande assiette de tempura (9 livres) avec un mélange de poisson, gambas et légumes, du kamoroast (7.10 livres) un bol de magret de canard, du kuro kakuni (6.9 euros) du porc braisé fondant. Il y a aussi la sélection du jour de tempura comme par exemple des édamamés frit ou bien des brochettes de feuilles de shiso (5 livres).