Kunitoraya, restaurant Japonais, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

Retour chez Kunitoraya mais à sa nouvelle adresse juste au début de la rue Villedo. Le premier restaurant se trouvait dans la rue Sainte Anne et le second au 5 de la rue Villedo. C’est le restaurant de la rue Saint Anne qui a déménagé rue Villedo dans un nouvel environnement mais avec toujours des udons à la carte.

Kunitoraya de la rue Saint Anne a laissé place à Udon Jubey et a déménagé juste au début de la rue Villedo dans un lieu plus grand. Et c’est une vraie réussite. Depuis l’été 2013 Kunitoraya a pris la place d’un ancien bar-restaurant. Le lieu a complètement changé. D’un côté nous avons une cuisine ouverte où l’on peut voir le personnel préparer les udons et les petits plats de la carte. De l’autre une grande salle tout en longueur aux murs en briques apparentes avec une grande table étroite où tout le monde prend place les uns à côté des autres. Il y a aussi d’agréables petites tables rondes en terrasse pour les jours où il fait beau. J’aime les petites touches de décor avec les belles orchidées blanches et les canards en bois qui se baladent un peu partout dans le restaurant.

La spécialité de la maison est toujours les udons. Ces nouilles traditionnelles de gros calibre sont fabriquées à base de farine, d’eau et de sel. En générale elles sont proposées dans une soupe très chaude à base de bouillon de légumes, de porc, de volailles ou de poissons. Mais on peut aussi les déguster également froides, servi sur un tapis de bambou et que l’on trempe dans une sauce soja à la bonite. Chez Kunitoraya c’est le patron lui-même, Mr Nomoto qui prépare la pâte des Udon, à la main de manière traditionnelle. De plus la carte est adapté aux différentes saisons, comme en hiver où l’on trouvera le Curry-Udon et en été les Zaru-Udon, servi froides. Il faut savoir que les udons de chez Kunitoraya proviennent de l’île de Shikoku au Japon, de la maison mère que se trouve sur la côté sud entre les villes d’Aki et de Kochi.

Le midi la carte fait la part belle aux udons avec une vingtaine de préparation différentes, en soupe chaude, à tremper dans une sauce froide ou à arroser d’une sauce froide. Le prix des bols varie de 10 à 22 euros. Il y a aussi un menu du midi au prix de n’importe quel bol + 7 euros avec en plus des udons , la friture du jour, de l’omelette et un onigiri. Le soir en plus des bols de udons nous avons une carte de petits plats allant de 4 euros à 18 euros avec par exemple des tempura, du tonkatsu, du natto, de l’onsen tamago, du poulet frit, etc . Les udons sont vraiment très bonnes, bien fermes et les bouillons qui les accompagnent sont excellents aussi. Au printemps et à l’été on choisira plus facilement les zaru-udon ou les hiyashi-udon et à l’automne et l’hiver les udons dans un bouillon chaud. Pour les boissons le choix est simple avec de la bière japonaise à la pression ou en canette, du thé japonais, du thé oolong froid et 3 types de sakés.

Le midi on choisi facilement le menu qui est au final copieux. Il est accompagné d’un onigiri maison, la boulette de riz est triangulaire, farcie avec une salade d’algues et entourée d’une feuille de nori bien croquante. Ensuite l’assiette avec la friture du jour et l’omelette. Ce jour là une excellente friture de saumon avec une sauce tartare maison.

Pour les udons le choix est vraiment grand. Moi j’aime bien les Hiyashi Mamedobutsuen (22 euros), un grand bol de udons froides avec du natto, des beignets de tempura nature et de la pâte de soja frite que l’on arrose d’une sauce froide. On mélange le tout et on déguste. Ensuite j’aime aussi les tempura udons (20 euros) dans un bouillon chaud, les nikku-udons au boeuf ( 16 euros) dans un bouillon chaud ou bien les Kamaten-udons dans un bouillon chaud (20 euros) avec beignets de crevettes et de légumes à tremper dans une sauce froide.

Dans le même style il y a les tenzaru-udons (20 euros) avec beignets de crevettes et de légumes à tremper dans une sauce froide. Une autre recette que j’aime beaucoup ce sont les yama zaruudons (19 euros) des nouilles à recouvrir d’igname râpé puis à recouvrir d’une sauce froide. On accompagne le tout avec de la bière kirin à la pression bien fraiche.

Pour le soir il faut tester les petits plats style tapas à prendre seul à partager. On trouve parfois des Kalashi Mentaiko (10 euros), des oeufs de morue pimentés un plat provenant de Fukuoka. On peut aussi prendre le petit chirashi (6 euros), un petit bol de riz vinaigré recouvert de saumon. Ensuite le natto (6 euros) les fameuses graines de soja fermentées avec un oeuf de caille. Il y a aussi le tonkatsu (10 euros), du porc pané frit vraiment très bon.

Il y a aussi l’assiette de tempura appelée ebi & yasai tenmori (18 euros) avec du potimarron, de la courgette, une gambas, un shiitake, de l’aubergine, du brocoli et du poivron. On peut aussi prendre l’Hiyayakko (5 euros) un tofu maison recouvert de bonite séchée dans une sauce soja claire ou bien il y a le tamagoyaki (4 euros) la fameuse omelette à la japonaise.

Il y a aussi l’onsen tamago (4 euros) un oeuf à la coque dans une sauce wasabi et soja et le Kunitorani (10 euros) une soupe à base d’émincé de porc et de radis cuit avec du miso.