La note de Fred:
Etoiles Michelin:
Restaurant Regionaux
Adresse: 16 rue de la Buffa, Nice, France
Téléphone: 04 93 81 39 30
Horaires: Tous les jours sauf dimanche, le lundi de 12h à 15h, du mardi au vendredi de 12h à 22h et le samedi de 19h à 22h
Prix: Environ 30 euros
Direction Nice pour découvrir le 4ème univers du chef Keisuke Matsushima. Après son restaurant gastronomique à Nice ( Keisuke matsushima ), son restaurant japonais à Nice ( Saison ) et son restaurant gastronomique à Tokyo ( restaurant I ) voici l’ambiance bistrot à la française avec l’école de Nice avec sa carte simple qui fait la part belle aux plats de la région niçoise.
Nice est la ville d’adoption du chef Keisuke Matsushima depuis 2002. La philosophie de Keisuke ? Travailler les produits en fonction des saisons, en respectant les spécialités du sud de la France en apportant une petite touche nippone pour relever le tout. Après avoir ouvert un restaurant gastronomique (le Kei’s passion pour le restaurant Keisuke matsushima ), qui obtient une étoile au Michelin en 2005, il ouvre un restaurant japonais, le Saison puis un restaurant gastronomique à Tokyo, le restaurant I qui obtient lui aussi une étoile au Michelin. En 2012 il agrandit son univers en ouvrant rue de la Buffa un bistrot qui devient un lieu mélangeant la gastronomie et l’art. Car le bistrot l’école de Nice est une aventure entre le chef étoilé, un galeriste spécialisé dans les artistes de la région de Nice (Guillaume Aral) et un DJ, Mars Panther. Le nom de ce bistrot est un hommage à la fameuse école de Nice, mouvement d’artistes à Nice avec Arman, César, Ben ou Yves Klein. Situé dans le cœur de Nice, à deux pas de la promenade des Anglais, le bistrot est un espace clair aux murs aux pierres apparentes avec des tableaux d’artistes niçois et de nombreux cadres photos. En regardant bien on se rend compte que les personnes qui sont présentes sur ces photos sont les vignerons présents sur la carte du Bistrot. Le logos a été réalisé par Guillaume Aral. Il est inspiré par la capeline niçoise, chapeau de paille ornée de croix en velours noir mais aussi par l’assiette et le disque solaire. Les trois croix symbolisent les trois amis qui ont ouvert ce lieu.
Bien que Keisuke Matsushima soit à la direction de la cuisine et qu’il compose les plats de la carte, c’est son ancien second du restaurant gastronomique, Yoshinobu Seki qui officie en cuisine. Il a appris son métier à Kyoto mais c’est avec Keisuke qu’il apprend à connaitre la cuisine de bistrot, la cuisine de marché. Nous sommes dans un bistrot avec un menu unique qui change très régulièrement en fonction des saisons et du marché et qui fait la part belle aux produits de la région comme la daube, la tourte aux blettes, la salade de figues, le baba au limoncello mais aussi des plats bien français comme la tête de veau, le jambon noir de Corse, les poireaux vinaigrette, etc … Pour les prix il faut compter au menu 18 euros (entrée+plat ou plat+dessert) ou 25 euros (entrée+plat+dessert). A la carte les entrées sont à 8 euros, les plats à 17 euros et les desserts à 7 euros. Chaque catégorie se compose de 5 à 6 propositions avec parfois des suppléments (3, 5 ou 10 euros). Pour les boissons ce sont les vins de la région qui sont mis à l’honneur comme les vins de Bellet des vignobles qui dominent la ville de Nice ou bien les légers rosés de Provence. Au final on passe un agréablement moment à l’école de Nice avec une cuisine très bien exécutée, tout en finesse et en saveurs pour un excellent rapport qualité/prix. Une très belle réussite qui donne encore plus l’envie de découvrir la cuisine gastronomique de Keisuke Matsushima.
Pour débuter le repas une petite mise en bouche vraiment originale avec des petits morceaux de panis en tempura (c’est de la farine de pois chiches). Le pain de campagne est vraiment très bon et le sel provient de Camargue. Pour les entrées ce jour là nous avions un carpaccio de St Jacques et de betterave avec une vinaigrette au citron confit et sa petite salade de mesclun. La deuxième entrée du jour est une soupe de haricots coco avec des petits morceaux de chorizo et des huitres pochées, excellent et une véritable oeuvre d’art contemporaine.
Pour les plats nous avons eu le choix entre les rognons de veau (avec une cuisson parfaite) et une sauce aux cèpes ou bien la daube de sanglier et ses petites pommes de terre. Des plats copieux mais très fins en bouche. Pour les desserts, là aussi des créations originales avec un tiramisu à la châtaigne tout en légèreté, un baba au limencello (alcool de citron de Menton) et la tourte aux blettes sucrée et sa glace vanille maison.