Le cinq, restaurant Regionaux, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

Direction le 8ème arrondissement de Paris et l’un des plus beaux hôtels de la ville : le George V. nous allons y découvrir le restaurant gastronomique, sa cuisine et son luxe. Nous sommes ici dans un restaurant deux étoiles au Michelin, typique d’un grand palace où l’on se demande si on paye ce qu’il y a dans l’assiette ou bien tout ce qu’il y a autour, le décor, le personnel, les dorures, la marque V, le salaire du chef. Bienvenue dans un monde de luxe et de dorures où il faut être prêt à débourser 85 euros pour du foie de veau, 130 euros pour une côte de veau, 180 euros pour une tourte de truffes ou 85 euros pour des asperges. Il est vrai que la cuisine est excellente, toute en finesse, avec de belles présentations, une cuisine bien maitrisée qui mérite ses deux étoiles.

En cuisine c’est le chef Eric Briffard qui est aux commandes. Meilleur ouvrier de France, il a fait ses classes chez Joel Robuchon et il nous propose une belle cuisine qui utilise les grands classiques de la gastronomie française, comme le foie gras, le homard, les truffes, les asperges mais aussi des oursins, des ormeaux et les coquilles saint jacques. Il faut compter pour le menu du midi 85 euros (le déjeuner liberté autour du marché) et le soir le menu est à 220 euros (découverte gourmande en fonction de la saison en 7 plats). A la carte il faut facilement compter 100 euros de moyenne par plats. Enfin petit détail d’importance, une tenue correcte est exigée, ce qui se traduit par une tenue habillée avec costume ou tailleur. C’est là que l’on se rend compte que pour ce genre de table gastronomique le décorum prend la place de ce que l’on a dans l’assiette.

Voici quelques uns des plats de différents menus du soir (variant en fonction des saisons) qui est servi pour l’ensemble de la table. Pour débuter le repas on remarquera les petits détails de la table, la magnifique nappe en tissu d’une blancheur impeccable, les assiettes en porcelaines dorées et les petits mottes de beurre (nature ou truffé) sous cloche. Une première mise en bouche se présente sous la forme d’une friture d’éperlans, puis trois petits mets autour de la crevette.

En premier plat voici une entrée froide avec les pousses et champignons bruns de Paris au foie gras cru accompagnés de filet de canard séché, de dattes et de marmelade d’orange Maltaise. Une autre entrée, chaude cette fois et excellente, les couteaux de Galice dorés au beurre d’algues et vinaigre de citron accompagnés de pommes de terre grenailles confites. Une troisième entrée se compose d’un bouillon léger aux petits légumes croquants du moment (petites carottes sauvages, asperges vertes et blanches, navet, petits courgettes rondes) avec des raviolis au foie gras.

En plat principal la poularde de Bresse en 2 versions, avec une cuisse en consommé corsé, en suprême sauce à la truffe et mille feuille de petits légumes racines. Deuxième plat, une grande spécialité de la maison, le pigeonneau du pays de Racan en croûte de céréales au foie gras et au jus d’olive noire accompagné de petits navets confits à l’écorce de Lyokan (une petite mandarine japonaise). En plat de poisson voici la morue fraiche dorée au piment doux.

Voici les desserts pour terminer le repas et les amateurs de grande pâtisserie vont être aux anges. Pour commencer les fameuses profiteroles mais en recette exotique avec une glace à la noix de coco et une banane rôtie. Ensuite l’opéra du chef au triple chocolat, noir, au lait et blanc ou bien le fondant chocolat guarana et sa mousse à la vanille de Madagascar et son croustillant de caramel. Enfin pour terminer le repas voici les petites mignardises avec mini Paris-Brest, macaron au chocolat, cannelé bordelais, petit chocolat fin, mini religieuse à la vanille et meringue au citron.