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C’est le nom d’un chef japonais qui m’a attiré au restaurant le clarisse. Il faut dire que la vague nippone envahie les tables de gastronomie française. Direction le 7ème arrondissement juste derrière les bâtiments de l’UNESCO. Une belle façade, des murs blancs et des banquettes noires, une décoration sobre donnant quand même une atmosphère chaleureuse, un chef japonais et une carte séduisante, on pourrait croire que nous sommes au paradis des saveurs et de la gastronomie. Mais voila Le Clarisse est-ce que j’appelle un bistrot chic. Même si la carte est intéressante, les plats véritablement savoureux, les prix sont élevés (Est-ce la fait que ce restaurant se trouve dans le petit monde des Invalides et des diplomates?). Le midi la formule déjeuner est à 35 euros (entrée-plat-dessert), Le soir il y a deux formules à 48 et 59 euros, toujours avec entrée, plat et dessert. Heureusement le chef est talentueux et il propose un beau mariage entre la cuisine française et les saveurs nippones. Mais à choisir je préfère les créations artistiques de Hiroki Yoshitake au restaurant Sola .
Le chef, Sadaki Kajiwara, est arrivé aux commandes du Clarisse en Mars 2011. Formé à Osaka dans une grande école de cuisine, il arrive en France en 2001. Il fait alors ses preuves au Kong (le restaurant du couturier Kenzo), puis au Bon Accueil et au Cercle dans le 17ème. Il nous propose une cuisine française en utilisant des produits de saison et en mélangeant les saveurs nippones comme le ponzu, le yuzu et le wasabi. Il laisse libre court a son imagination pour nous proposer des plats comme le carpaccio de langoustines à la gelée de ponzu, le Filet de daurade royale poêlée à la marmelade de fenouil et jus de Yuzu ou bien le foie gras préparé de 3 manières originales, en barba papa, en milk shake et en sucette pomme d’amour.
Pour les trois formules, le responsable du restaurant propose un accords mets et sakés ou mets et vins. Il faut alors compter en plus du prix du repas entre 10 et 15 euros par verre choisi. Sinon on peut choisir de prendre une bouteille de saké ou de vin. Le service est prévenant et attentionné et on passe une bonne soirée légèrement épicée.
Pour débuter le repas quelques amuses bouches avec un petit velouté de potiron à la coriandre et une petite cuillère de jambon à la gelée de ponzu. En entrée on peut se laisser tenter par le velouté de petits pois à l’huile de noix et glace au foie gras et tuile au sésame noir ou bien le filet de saint pierre en cheveux d’ange. Sinon voici aussi le Tartare de saumon, gelée de fruits de la passion et crème d’aneth ou bien la bruschetta de fromage frais et de thon rouge, aubergine et petit mesclun au feuille de shiso ou encore un potage de betteraves rouges avec une glace de Granny Smith parfumée au basilic.
En plat pourquoi ne pas prendre le filet de daurade royale poêlé à la marmelade de fenouil au jus de yuzu ou bien le saumon en croute de sel à la sauce au thym et gingembre sur lit de choucroute. Pour les plats de viande voici le sauté de veau avec une purée de pomme de terre aux graines de moutarde et bok choy (sorte de blette chinoise très utilisée par les japonais) ou bien l’enroulé de poularde de Bresse confite aux abricots et à l’estragon.
Enfin en dessert le chef nous propose une assiette au chocolat autours d’un riz au lait à la vanille avec une glace maison et une tartelette au chocolat, une autre assiette au chocolat avec un roulé chocolat, boule de glace chocolat et une banane rôtie au sucre brun d’Okinawa. Comme autres desserts il y a aussi l’excellent nougat glacé aux fruits rouges et cappuccino de wasabi et une crème pâtissière aux cerises rôties et granite au moka.