Le riz qui rit, restaurant Coren, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

Direction la sulfureuse rue Saint Denis dans le 2ème arrondissement (quoique le quartier change petit à petit). Coincé entre un sex-shop et un traiteur asiatique notre regard est attiré par le nom rigolo d’un petit restaurant : Le riz qui rit. Mais qu’est ce que ce nom cache ? Une toute petite cantine coréenne où l’on mange comme à la maison. Un endroit adorable à découvrir en toute simplicité.

Nous sommes donc dans la rue Saint Denis devant le restaurant le riz qui rit. De suite on regarde la devanture et nous pouvons lire : restaurant, salon de thé, cuisine saine et équilibrée, thés diététiques et cuisine comme à la maison. Tout un programme. Ensuite on regarde la carte avec des noms de menus sympathiques comme Chapeau, Cha-cha-cha, marmites ou bien twist. On décide alors de passer la porte d’entrée avec tous ses morceaux de tissus aux couleurs vives qui pendouillent. Là jolie surprise, une toute petite pièce avec de drôles de tables et de chaises et seulement 16 places (en serrant bien). Et puis il y a la couleur verte omniprésente et tout plein de petites breloques qui pendouillent sur les murs. C’est joli et rigolo. Au fond on devine une cuisine, exactement comme à la maison. Enfin je le re-précise mais le rit qui rit est un restaurant coréen qui propose des plats simples que l’on mange en Corée tous les jours. Cette petite cantine est vraiment à découvrir lorsque l’on passe dans ce quartier pour manger sur le pouce une cuisine simple et saine.

Mais que mange-t-on dans cette petite cantine ? Le midi on a le choix entre 4 types de menus, à 9.5, 12.5, 14.5 et 40 euros. Les trois premiers menus se compose d’une soupe miso, d’une salade, de japtché (nouilles), de mandou (raviolis) et d’un plat avec au choix le chapeau, le twist, la marmite ou un barbecue. Le chapeau est une assiette de riz au curry avec de la viande ou des légumes. Le Twist est un bibimpap, les marmites sont au tofu, au boeuf ou au kimchi, les barbecues à base de tofu, boeuf, poulet ou calamar. Enfin il y a le menu à 40 euros pour deux personnes avec mandou, japtché, 3 petits mets, une marmite ou un barbecue, un dessert et une boisson. En plus des menus il y a une micro-carte avec une salade vitale (3.5 euros) aux algues, tofu, kimtchi, du Japtché à 3.50 euros, des kimbap à 3.50 euros, des mandou (3.50 euros) et aussi les différents plats, le chapeau (7 euros), le twist (10 euros), les marmites (10 euros), les barbecues (12 euros) et me cha-cha-cha (10 euros) du riz et des légumes sautés avec du boeuf ou du saumon. Le soir les menus sont un peu plus cher et plus copieux.

Pour accompagner le repas pourquoi ne pas prendre la boisson coréenne à l’aléo vera (une espèce de cactus plante grasse), une boisson à découvrir pour son gout particulier mais tellement rafraichissant. Ensuite voici venir la soupe miso présentée dans un bol (comme pour prendre le petit déjeuner) et les kim bap maison, des makis aux légumes réalisés à la minute.

Puis c’est le tour des raviolis maisons légèrement grillés et de la petite portion de japtché, des vermicelles aux légumes sautés. Ensuite en plat le fameux twist, un bibimpap, soit un gros bol de riz recouvert de légumes, d’un jaune d’oeuf et ce jour là de saumon. On mélange le tout avec de la sauce piquante et on déguste. C’est simple mais qu’est ce que c’est bon.

Avant de prendre le dessert je décide de tester l’un des thés de la maison, il y en a quelques uns originaux comme par exemple le thé au fruit du ginko. Il faut bien laisser infuser pour ressentir le gout subtil de ce fruit que l’on trouve rarement en France. Ensuite j’ai prit la sélection de desserts avec ce jour là des petits mochis fourrés, une tarte fine à la cannelle, des morceaux de kiwi, de mangue et de melon et une soupe à l’eau de coco avec des petits haricots rouges. Sinon on peut aussi prendre la salade de fruits plein de fraicheur.