Direction le centre de Paris, le 1er arrondissement et plus précisément la jolie place des victoires. On remonte alors la rue Croix des petits champs en direction de la Seine. Après quelques mètres notre regard est attiré par un magnifique immeuble en pierre de taille du 17ème siècle. C’est ici que se trouve un agréable bistrot : les fines gueules. On vient ici pour déguster une cuisine française de tradition avec une belle touche d’originalité. La carte change tous les jours en fonction du marché et des saisons avec quelques grandes spécialités. Il faut compter entre 10 et 15 euros pour les entrées, au moins 20 euros pour les plats et 10 euros pour les desserts.
Parlons d’abord du lieu. Nous sommes ici dans un superbe immeuble en pierre de taille classé au patrimoine français puisqu’il a été conçu par l’architecte Jules Hardouin Mansart. Ce nom vous évoque peut être quelque chose ? Cet architecte est connu pour être l’un des grands personnages du 17ème siècle, a qui l’on doit l’achèvement des Invalides et du château de Versailles. Il est aussi le concepteur de l’Orangerie et du Grand Trianon. Le restaurant occupe le rez de chaussée et le 1er étage de l’immeuble. Il compte 50 couverts répartis entre 3 salles (avec pierres et poutres apparentes) et 25 couverts en terrasse.
Le principe de la carte est simple. Le chef fait son marché dans son carnet d’adresses de meilleurs artisans français. Ainsi on dégustera l’une des meilleures andouillettes AAAAA provenant de chez Thierry Daniel, le pain provient de la boulangerie Poujauran (dans le 7ème arrondissement de Paris) grand fournisseur des restaurants gastronomiques de Paris, les huitres viennent de Marennes-Oléron et de l’exploitation de David Hervé et la viande provient de la boucherie d’Hugo Desnoyers fournisseur entre autre de l’Elysée. La carte change tous les jours, mais on y retrouve tout au long de l’année de grands classiques de la maison. Parmi ceux-ci on trouve l’assortiment de charcuteries d’Auvergne et d’Espagne (13 euros en entrée ou 24 euros en plat), le carpaccio de veau élevé sous la mère au parmesan affiné 36 mois (13 euros) ou bien le tartare du Limousin au couteau (17 euros).
Voici quelques unes des entrées comme le carpaccio de figues, parmesan et anchois frais, l’assiette de charcuterie avec jambon de pays, saucisson, magret fumé, saucisse sèche, chorizo et coppa, l’assiette de mozzarella et chiffonnade de jambon de pays, l’assiette d’asperges blanches ou bien le fameux le carpaccio de veau élevé sous la mère au parmesan affiné 36 mois.
Pour les plats de poisson, le filet de bar sur un lit d’asperges vertes, le filet de sole, sauce blanche à la crème d’échalotes ou bien le pavé de lieu poêlé sur un lit de purée d’aubergine.
En viande voici le fameux tartare maison au couteau, viande du Limousin accompagné de salade et de petites pommes de terre grenailles, le confit de canard sur lit de petites pleurotes, le cochon de lait et sauce au vin ou bien le magret de canard juste rôti et sa levée de petits légumes verts croquants.
Pour terminer le repas, l’ardoise de fromages sélectionnés par le chef, le baba au rhum et cacao maison, le moelleux au chocolat et caramel, le Paris-Brest maison (généreux) ou bien le café gourmand avec petite crème au chocolat, cake au citron et petite crème brulée.