L'oulette, restaurant Regionaux, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

12ème arrondissement, quartier moderne de Bercy, à deux pas du cour Saint Emilion, à l’ombre de l’église notre dame de la nativité de Bercy se trouve le restaurant gastronomique de l’Oulette qui propose une cuisine aux accents du Sud-Ouest de la France. Mais comment parler de cet endroit ? Un joli décor contemporain, une belle terrasse, un service impeccable et efficace, une carte avec des noms évocateurs, comme de la hure de cochon au foie gras, les noix de Saint-Jacques poêlées à la polenta de châtaigne, le filet de sole au basilic, le suprême de pintade fermière, avec tout cela vous allez me dire mais que manque t’il pour faire de ce restaurant une adresse exceptionnelle ?

Surement de l’imagination dans la présentation des plats et du peps et des saveurs plus prononcés !!! Oui il y a un réel manque de présentation des plats, de grandes assiettes blanches avec quelques petites choses dedans. Est-ce un manque d’enthousiasme qui a caractérisé le repas ce jour là ?? En tous les cas les entrées, les plats et les desserts étaient de niveaux très différents. Un excellent foie gras, des escargots sans saveur, un suprême de pintade très fin, un filet de lieu jaune trop sec, idem pour les desserts. Au final un repas qui laisse une mauvaise impression.

Mais revenons à la carte. Il faut compter environs 20 euros pour les entrées, plus de 30 euros pour un plat et 11 euros pour un dessert. Au final il faut compter 60 euros pour le repas complet, en rajoutant l’eau et le vin. Il existe aussi 2 menus : le menu de saison à 53 euros (entrée, plat, dessert et une demie bouteille de vin) et le menus des gastronomes à 95 euros, vin compris. Il faut savoir que ces deux menus sont servis pour l’ensemble de la table et qu’ils comprennent petites mises en bouche et mignardises en fin de repas.

Voici quelques uns des plats de la maison. Pour débuter les petites mises en bouche une petite soupe de légumes et un petit toast avec une quenelle de fromage frais aux herbes. En entrée l’excellente compression de foie gras aux aubergines accompagnée d’une gelée de cassis et de gingembre (assez plate en gout) et les escargots petits gris et topinambours à la crème légère au chorizo. Sur le papier une entrée intéressante dont le résultats était assez décevant. Je cherche encore le gout du chorizo.

En plat le filet de lieu jaune rôti (très sec) avec tapenade et boulgour aux tomates confites dans une grande, très grande assiette sans imagination de présentation. Autres plats le suprême de pintade fermière en petite ballottine avec une purée de céleri au safran (plat très réussi) ou bien le paleron braisé suce au vin, ventrèche et butternut (un morceau de gras sur des petit carrés de courges) et purée de vitelotte (histoire de donner de la couleur).

En dessert, une très grande assiette avec une trilogie sur le chocolat, une mousse au guanaja, un sorbet cacao et du chocolat tiède à la cardamome. Dommage que pour ce dessert les trois préparations soient toutes molles et qu’il n’y avait pas quelque chose de plus dur sous la dent (comme un gâteau au chocolat). Autres desserts le parfait glacé à la mandarine et la poire au vin et sorbet cassis avec gâteau basque. Ce dernier était le meilleur de ce dessert, le reste sans intérêt. Enfin pour accompagner le café de fin de repas quelques mignardises avec une crème à la framboise et un morceau de gâteau au chocolat.