12 Apr 2014
Partons à la découverte d’un petit restaurant japonais qui a ouvert ses portes en mars 2014 et qui nous propose de découvrir la grande spécialité d’Osaka, l’okonomiyaki. Cette spécialité peut être décrite comme une grosse crêpe omelette à la japonaise à base de porc, de choux, de gingembre, de fruits de mer et d’une onctueuse sauce. Alors direction le 3ème arrondissement de Paris chez Okomusu.
A Paris jusqu’au début de l’année 2014 que deux restaurants spécialisés dans l’okonomiyaki, l’une des grandes spécialités culinaires de la ville d’Osaka : Aki et Happa Tai . Le premier nous propose maintenant des okonomiyaki surgelées (arghh) et le second des okonomiyakis fraiches ainsi que des takoyaki. Il a fallut attendre le début du mois de mars pour avoir un nouvel établissement nous proposant cette succulente spécialité : okomussu. Ce restaurant se trouve dans le 3ème arrondissement de Paris, pas très loin du marché des enfants rouges, dans la discrète rue Charlot. Ici l’okonomiyaki est au centre du restaurant grâce à la patronne-chef, Hiroko Tabuchi. Le restaurant est tous simple avec sa salle tout en longueur avec son grand comptoir où l’on prend place et derrière lequel la chef prépare les okonomiyakis comme à Osaka, sa ville d’origine. Le menu est très simple avec le choix entre 4 recettes d’okonomiyaki avec porc, crevette, un ingrédient du jour et la version mixte en mélangeant 2 ingrédients. Il faut compter entre 17 et 20 euros en sachant que le plat est accompagné d’une petite entrée et d’une véritable soupe miso. En plus pour 3 euros vous pouvez avoir des yaki-onigiri ou sinon pour 17 euros un gros plat de nouilles sautées.
Pour les boissons la carte est aussi courte avec en plus de quelques boissons non alcoolisées, de la bière kirin à la pression (6 euros), du whisky Yamazaki 12 ans (12 euros), du saké (9 euros) qui change en fonction des jours comme par exemple du Kubota Senju Asahi shuzo. Il y a aussi de l’ume shu et du yuzu shu (8 euros). Ces deux derniers sont pour moi connus puisque ce sont les mêmes que ceux de chez Sola . C’est normal la chef est passée par cet établissement et l’architecte qui a dessiné Okomusu est la même. Le repas débute toujours par une petite entrée qui change tous les jours, comme une petite salade de pousses d’épinards.
Ensuite voici venir l’okonomiyaki de son choix. On pourrait croire que cette recette culinaire est simple mais c’est tout un art. Il faut bien choisir les ingrédients et surtout les mixer dans les bonnes quantités. C’est ce que fait très bien Hiroko en choisissant un chou blanc français très proche du chou japonais (car il ne faut pas qu’il soit trop fibreux et trop dur), de l’excellent igname, des flocons de bonites parfaits (le tenkasu), un bon gingembre, de la mayonnaise importée du Japon et bien sur la succulente sauce okonomiyaki elle aussi en provenance direct du Japon. La chef pèse les bonnes proportions de tous les ingrédients puis dispose le mélange sur la plaque chauffante et utilise des cloches pour avoir une cuisson parfaite. Les yaki onigiri sont aussi directement grillés sur la plaque chauffante.
Ensuite l’okonomiyaki est recouverte de la fameuse sauce sucrée épaisse, de mayonnaise et des flocons de bonites. La portion est généreuse et on découpe son plat avec une petite pelle avant de déguster. Et franchement le gout est comme à Osaka. J’ai vraiment retrouvé les saveurs de là-bas comme dans les deux restaurants que je fréquente Sakura okonomiyaki dans la gare Hankyu et Chibo dans le quartier de Namba. Franchement j’y retournerais. Pour terminer le repas il y a une véritable soupe miso qui est réalisée avec un très bon bouillon et de la pâte de miso fraiche.