Sanjo, restaurant Japonais, Paris, France (horaires, prix, description et avis)

31 May 2018

Terminé le restaurant Kameya, le numéro 29 de la rue d’Argenteuil à Paris accueille une nouvelle adresse japonaise. Direction le Sanjo Ramen bistrot pour découvrir un nouveau décor, une nouvelle équipe et surtout une nouvelle carte avec comme recette principale les ramens, plat de nouilles très populaire au Japon.

Les restaurants japonais qui poussent comme des champignons à Paris sont spécialisés dans les ramen, ce plat de nouilles très populaire au Japon. Sanjo est la dernière adresse de la capitale qui propose cette recette. Le restaurant a pris la place du Kameya, une adresse que j’ai beaucoup fréquentée. Changement complet de décor pour cette nouvelle adresse avec une ouverture sur l’extérieur et un intérieur très lumineux dans l’air du temps. Le comptoir a changé de place et il se trouve maintenant sur la gauche. La carte elle aussi a complétement changé. Elle est entièrement tournée vers les ramen en bouillon. Mais ce qui caractérise le plus ce restaurant c’est que nous ne sommes pas en présence d’une gargotte à ramen mais dans un nouveau style de restaurant proposant ces bols de nouilles. C’est surement pour cela que le nom exact est Sanjo Ramen bistrot. En cuisine nous avons deux chefs, Ryoun Komatsu, un ancien de chez Okuda et Masa Hayatsu qui arrive de Kyôto. Au menu nous avons le choix entre 4 recettes de ramen, dont trois de style tonkotsu et une végétarienne. Et puis la carte comporte aussi plusieurs petites entrées typiques d’une cuisine fusion entre Japon et Europe. Pour les prix il faut compter entre 7 et 12 euros pour les entrées, 14 à 17 euros pour les ramen et aussi 7 euros pour quelques petits desserts.

Alors que penser de cet endroit. Franchement je suis très mitigé. J’ai essayé deux fois, une au déjeuner et une au diner. Dans les deux cas ce qui m’a marqué le plus c’est la lenteur du service. Contrairement à de nombreuses gargotes de ramen où les bols arrivent en deux temps trois mouvements, chez Sanjo il faut prendre son temps. Ensuite je suis mitigé sur les recettes. De plus il y a eu une très grande différence dans le bouillon. La première fois il était vraiment bon, pas trop gras et plein de saveurs. Par contre la deuxième fois il était très gras. Ce que j’ai aimé c’est la finesse des nouilles par contre j’aurais aimé qu’elles soient cuites plus al-dente. Ensuite il y a les petites entrées. Il y a un parti prix très grand pour nous proposer une cuisine semie gastronomique. Sur 4 recettes deux étaient intéressantes, une sans beaucoup d’intérêt et pour la dernière je n’ai vraiment pas aimé. Au final j’ai trouvé l’ensemble moyen, sans plus , pas grand-chose qui permette de faire whaou j’ai fait un super repas. En plus le rapport qualité-prix est quand même assez élevé.

Pour les entrées nous avons la mozzarella zuke. C’est une assiette avec une belle petite mozzarella, pas très crémeuse sur un lit de gelée au soja. La deuxième entrée est la fameuse nasudengaku, l’aubergine au miso à la japonaise. C’est une recette vraiment très intéressante avec une sauce miso vraiment très sombre mais très bonne. La troisième entrée, des karaage que je n’ai vraiment pas aimé. Le beignet était imbibé de sauce tout mou, il avait perdu son croquant qui caractérise les karaage. Enfin la quatrième entrée est appelée gyozas pourtant ces raviolis ressemblent à des raviolis chinois à la vapeur. Par contre ils sont vraiment très bons, bien dodus et la sauce, qui se trouve en dessous, est vraiment très bonne, pas trop pimentée.

On termine par les ramens. Comme je le disais le bouillon est inégal d’un jour à l’autre. Mais ce que j’ai aimé c’est la finesse des nouilles, que l’on retrouve de plus en plus souvent dans les ramens tonkotsu au Japon comme chez Ichiran ou Ippudo. Par contre, il faut le préciser, ces nouilles sont faites maison. 3 recettes de tonkotsu sont disponibles avec les ramen tonkotsu (soupe de porc et nouilles), les ramens chashu (soupe de porc, nouilles et rôti de porc) et les ramens sanjo (soupe de porc, nouilles, rôti de porc, champignons noirs, algues et oeuf. Et il y a aussi la recette végétarienne avec un bouillon à la sauce soja qui n’a aucun intérêt.