17 May 2018
C’est à quelques minutes à pied de la gare d’Austerlitz que le chef étoilé Thibault Sombardier a ouvert une nouvelle adresse, un bistrot gourmand de quartier. Dans une ambiance décontractée la carte oscille entre plats italiens et plats français, entre petites entrées, tapas et plats à partager avec une intéressante carte des vins.
Les fans de l’émission culinaire phare de M6, Top chef, connaissent le nom de Thibault Sombardier. Finaliste malheureux de la saison 5 il a depuis bien évolué en reprenant une institution du 16ème arrondissement de la capitale, le restaurant Antoine où il est auréolé d’une étoile au Michelin. Il ouvre ensuite un premier bistrot dans le 19ème arrondissement, le Mensea avant d’ouvrir il y a quelques mois le bistrot Sellae dans le 13ème arrondissement. Nous voici dons dans le quartier de la gare d’Austerlitz, à deux pas du métro Saint Marcel sur la ligne 5, juste derrière le boulevard Saint Marcel et le boulevard de l’hôpital. C’est à la place d’un ancien restaurant italien, juste en face du très beau bâtiment de l’institut de paléontologie humaine, que le chef a ouvert son bistrot Sellae. Cette adresse de quartier tenue par une équipe jeune et dynamique nous propose de découvrir une cuisine dite bistronomique entre influences italiennes et françaises. Le chef qui élabore la carte a laissé les rênes de la cuisine à Matteo Vianello, un ancien de chez Thoumieux et du Jules Vernes. La carte est courte et change régulièrement. Il y a des tapas à partager entre 7 et 20 euros, des entrées entre 12 et 16 euros, des plats à une vingtaine d’euros, des plats à partager entre 16 et 35 euros par personne et des desserts autour de 7 euros. La carte fait la part belle aux produits de saison et tout est préparé maison. On y trouve aussi ben une focaccia maison, que du jambon ibérico, une fricassée d’escargots que des côtes d’agneau rôties.
Le service est rapide et efficace et la proposition des vins est très intéressante avec quelques bouteilles comme par exemple un très bon Chinon, domaine de la Noblaie, un petit chablisRoland Lavantureux, un très bon rosé de Provence avec un Figuière de la famille Combard ou bien un bordeaux château le Puy.
Pour débuter le repas pourquoi ne pas prendre une focaccia maison, tomates cerises et pesto basilic ou bien un excellent tarma maison avec de la poutargue et du citron râpé. Sinon il y a des entrées trés intéressantes. Ce jour là nous avions une belle association terre-mer avec un tartare de veau à l’anguille fumé dans une soupe de laitue froide. Cette entrée très légère et pleine de fraicheur avait quand même un petit défault. J’aurais préféré un peu plus d’anguille fumée pour faire ressortir cette assiciation avec la viande veau.
Pour les plats on retrouve aussi les saveurs de l’Italie avec par exemple un plat à partager avec les orecchiette aux palourdes cime di rapa. Ce sont des pâtes très anciennes fabriquées dans les Pouilles. La recette quand à elle associe ces pâtes avec de l’ail et du brocoli-rave et aussi quelques palourdes. Il faut notter la cuisson parfaite des pâtes. Comme autre plat nous avions des côtes d’agneau rôties avec des pommes de terre Anna et une crème de pistache.
Pour les desserts nous avions les fraises gariguettes avec yaourt grec et une excellente glace au basilic et aussi une très belle recette de tiramissu maison d’une très grande légèreté.