30 May 2018
Direction le 9ème arrondissement de Paris pour partir à la découverte d’une jeune adresse japonaise, le Sumibi Kaz. Ouvert en juin 2018 ce restaurant de cuisine traditionelle modernisée, est la création de l’ancien chef du Shiki à Boulogne. Au menu une cuisine au charbon de bois.
C’est en juin 2018 que l’ancien chef du restaurant japonais de Boulogne, le Shiki, décide d’ouvrir sa propre adresse en plein Paris. Il concrétise alors un rêve, celui de faire découvrir sa propre cuisine dans son propre établissement avec comme mot d’ordre la cuisine au charbon de bois. D’ailleurs Sumibi signifie «feu de charbon». Il faut dire que le charbon japonais, le binchotan est vraiment particulier car il émet un fort rayonnement infrarouge permettant de dégager une chaleur intense. Le restaurant Sumibi Kaz se trouve dans le 9ème arrondissement de Paris dans la petite rue Montyon pas très loin des grands boulevards et du musée Grévin. Le chef a aménagé un espace très moderne ce qui correspond aussi à la carte qui mélange le traditionnel et la modernité. Au déjeuner nous avons le choix entre des menus de 17 à 25 euros où l’on retrouve les grands classiques de la cuisine japonaise entre les sashimi, les sushi mais aussi le poulet teriyaki, le porc au miso, les tsukune et même le gyutan, la langue de boeuf grillée grande spécialité de la région de Sendai. Au diner nous avons le choix entre un grand bento à 35 euros, un menu dégustation à 45 euros en 4 plats et dessert et aussi une carte avec plusieurs créations du chef entre tapas et grands plats à partager. Il faut alors compter entre 5 et 15 euros. J’ai testé ce restaurant juste avant l’ouverture officielle. Il est vrai qu’à l’époque le chef se cherchait encore sur le mise en place de la carte mais dans l’ensemble les plats étaient vraiment intéressants à découvrir. Je pense que c’est le genre de restaurant qui mérite vraiment une visite et qui devrait bien évoluer dans le temps.
La carte propose des petites assiettes à partager de style tapas que l’on retrouve souvent dans les izakaya japonaises. Avec une bière bien fraiche il faut prendre les chips de lotus qui sont vraiment très bonnes, fines et croustillantes. Ensuite nous avons testé les croquettes de potimarron ainsi que le croustillant de thon. Des petites assiettes sympathiques à partager avec des prix tout à fait corrects.
Ensuite nous avons testé le plat de porc au miso cuit au charbon de bois ainsi que le saumon au miso cuit au charbon de bois. Les deux plats étaient généreux en quantité avec une bonne maitrise de la cuisson. Par contre il était dommage qu’il n’y ait pas plus de légumes dans les assiettes. Le rapport qualité/prix est quand lui très bon.
Puis voici les desserts avec là aussi des inégalité dans les assiettes. Il y avait entre autre la panna cotta au kumquat, normal mais sans plus, la crème au sésame noir vraiment très bonne et le tiramisu au matcha qui était trop gras et lourd, dommage.
