Nous sommes dans le quartier de Saint Germain des Près et nous allons partir à la découverte d’une adresse dite gastronomique chinoise, Taokan. Ce restaurant est présenté comme étant l’un des meilleurs pour déguster des dim sum sur Paris le tout dans une ambiance chic. Mais est-ce qu’une équipe de cuisine chinoise peut faire un bon restaurant ?
Nous sommes à deux pas de l’église de Saint Germain des près en plein cœur du 6ème arrondissement de Paris. Voici la petite rue pavée du Sabot que j’ai fréquenté pendant plusieurs années. Il faut dire qu’il y avait l’un des tous premiers véritables restaurants japonais de la capitale. Mais voilà un jour le rideau s’est baissé. Après plusieurs années de fermeture, voilà qu’ouvre à la place un restaurant gastronomique chinois. J’ai attendu longtemps avant de pousser les portes de ce restaurant. Pourtant Taokan est décrit comme l’un des meilleurs restaurants de dim sum (petits plats à la vapeur) de la capitale. Le lieu est chic et correspond tout à fait au style du quartier. Une grande salle en longueur aux lumières tamisées donne sur une cuisine ouverte. Pour certain l’ambiance peut paraitre feutrée et zen, pour moi elle était limite glacial. Je ne sais pas si c’était un bon jour mais le service était expéditif et sans aucune âme. Mais parlons de la cuisine. Taokan, restaurant chinois ? Non je dirais que c’est un restaurant de cuisine fusion asiatique avec bien sur une base chinoise, saupoudrée de cuisine vietnamienne, laotienne et japonaise. Mais ce sont les prix qui font tiquer. Pour les Dim sum il faut compter entre 9 et 15 euros, les entrées aux environs de 12 euros. Pour les plats, c’est minimum 20 euros jusqu’à 30 euros. Les accompagnements ? Entre 4 et 8 euros et pour les desserts c’est entre 8 et 12 euros. Mais ces prix pourraient être acceptables car la cuisine est faîte maison avec des produits frais. Mais le problème est que les portions si ridiculement petites (il est vrai que le quartier est fréquenté par des mannequins anorexiques, mais quand même) et la cuisine manque vraiment de saveur et de peps. Au final c’est bon mais sans plus et l’addition est très salée.
Pour les entrées on débute le repas par le rouleau de printemps cantonais, disponible sous trois formes, végétarien, poulet croustillant et crevette croustillant (8-9-11 euros). C’esy en fait un rouleau de printemps normal avec en plus une crevette panée ou du poulet pané. Puis voici l’assortiment de dim sum (15 euros) avec une sélection du jour réalisée par les chefs. Au programme un ravioli aux crevettes, un ravioli aux légumes, un ravioli aux asperges et poulet et bien d’autres créations du chef.
En plat les crevettes royales poêlées au sel et poivre, sans plus mais à 26 euros quand même, le boeuf Loc lac (une préparation cambodgienne que j’adore) franchement sans aucun intéret. Il existe de petits restaurants dans Paris qui font un bien meilleur Loc Lac. En plus chez Taokan il est quand même à 29 euros !!! Il y a aussi le poulet crispy, en fait du poulet pané (20 euros) et le filet de canard aux cinq parfums (26 euros) pas mal. En accompagnement il y a le riz parfumé maison ou bien l’assortiment de légumes vapeurs.
En dessert le fruit exotique frais de saison, ici de la mangue (11 euros) ou bien beaucoup plus original des crêpes au thé vert avec des fruits frais (10 euros) vraiment pas mal.