03 Dec 2014
Toujours dans la rue Crozatier dans le 12ème arrondissement de Paris, proche du marché d’Aligre nous partons à la découverte d’une belle table gastronomique, le Will. Cette fois, contrairement à Clandé 100 mètres plus loin sur la même rue, ce n’est pas un chef japonais aux commandes mais un chef français qui aime jouer avec les cuisines du monde et qui emprunte pas mal à la cuisine japonaise.
Nous sommes vraiment à deux pas du marché d’Aligre dans le 12ème arrondissement de Paris pas très loin de la station de métro Ledrun Rollin. C’est au 75 rue Crozatier que le chef William Pradeleix a ouvert son restaurant, un néo-bistrot qui fait la part belle à la cuisine moderne ouverte sur le monde. Ce chef gobbe trotteur est passé par différents pays et restaurants comme Bora Bora ou Londres. Il emprunte différentes techniques qu’il a appris aux quatre coins du monde pour nous servir une belle cuisine moderne. J’ai ainsi remarqué qu’il aime manier les techniques nippones en proposant souvent des poissons crus marinés, en utilisant le fameux bouillon dashi ou en utilisant des ingrédients japonais comme le yuzu, de daikon ou les shiitakes. Il nous propose ainsi une carte courte avec un choix entre 4-5 entrées, 4-5 plats et 4-5 desserts, qui vont évoluer au grès des saisons. C’est ainsi qu’à la carte les entrées sont à 12 euros, les plats à 24 euros et les desserts à 9 euros. A cela il faut rajouter la formule déjeuner à 19 euros avec 2 petites entrées + plat du jour ou plat du jour + dessert, le plat du jour à 14 euros et pour le soir un menu dégustation en 4 séquences à 45 euros.
On débute le repas par un mélange assez étonnant puisque c’est une association entre des asperges blanches, de la rhubarbe et une mousse au dashi. Ensuite voici un carpaccio de hamachi, en fait c’est de la sériole avec des petits morceaux de pamplemousse et une réduction aux agrumes. Enfin on termine avec le carpaccio de maigre avec une vinaigrette à la sauce soja.
Pour les plats voici venir une création originale avec un risotto de daikon à l’encre de seiche accompagné de moules, coquilles Saint-Jacques et calamar avec une émulsion au curcuma. Sinon il y avait aussi un plat généreux avec un beau morceau de joue de boeuf dans un bouillon thai accompagné de bok choi et de shiitakes. Pour le poisson il y avait des petits filets de rougets aux agrumes et asperges vertes et un beau morceau de cabillaud avec une écume de curry vert sur un lit de petits pois.
Pour terminer le repas nous avions le choix entre le fromage du jour, du chèvre avec un chutney épicé ou bien un dessert portant le nom de Mess Eton avec des fruits rouges, du vacherin et du fromage blanc. Ensuite il y avait aussi une panna cotta au basilic thai avec ananas rôtis et sorbet à la mangue et un dessert chocolaté avec aussi du caramel au beurre salé et une glace au sésame noir.
