Youlin est un restaurant un peu à part dans la gastronomie parisienne. Dés l’entrée du restaurant on sait ce que l’on va avoir dans nos assiettes : une cuisine française à la manière japonaise. Le restaurant porte le nom du jeune patron Ly Youlin, dont les origines viennent de la chine, du Cambodge et de la Tunisie. Il décida alors de créer un endroit se rapprochant des Izayakas japonaises, des bars à saké proposant de petits plats. Et c’est donc autours d’une belle cave de saké que l’on peut déguster plusieurs petits plats soit à la carte soit dans un menu Omakase avec 8 petits plats des entrées au dessert. A noter que ce restaurant est très fréquenté par la communauté japonaise de Paris. A la carte les plats reviennent entre 8 euros et 15 euros. Il existe aussi le petit menu Omakase à 21 euros et le grand menu Omakase à 35 euros. De plus la nourriture proposée varie en fonction des saisons.
1er visite : Le menu de l’hiver 2008-2009
Voici une petite présentation d’un repas Omakase avec quelques petits plats en plus venant de la carte. Pour commencer 3 petites mise-en-bouches, poivrons, saumon et petit soufflé. Ensuite nous commençons le repas par la petite terrine de légumes, carotte, asperge et racine de lotus. Pour accompagner une petite salade à la poutine (oeufs de mulet) provenant de la carte. Puis on fait suivre avec le capuccino de shiitake, une crème légère et onctueuse de champignons. Ensuite un plat avec du poisson grillé sur un daikon japonais et des crevettes aux saveurs d’automne, sur un lit de betterave accompagnées de petits morceaux de mangue. Pour poursuivre un plat provenant de la carte, le foie gras poêlé à la crème de kaki. Retour au menu avec le Parmentier de canard puis la petite côte d’agneau et haricots blancs à la sauce wasabi. Juste avant le dessert un petit thé grillé japonais, avant un une crêpe à l’orange, dessert typique de cette période de l’année. Enfin pour accompagner ce repas pourquoi ne pas prendre la dégustation de saké, à base de trois sakés aux gouts différents, un blanc sec, un blanc doux et un rosé.
2ème visite : Le menu automne 2010
Modification en cette mi-année 2010 de la carte de Youlin. Nous avons maintenant le choix entre le petit Omakasse à 21 euros (4 plats), le grand Omakasse 35 euros (8 plats) et le menu dégustation 50 euros (10 plats). Que dire de cette cuisine, a-t-elle évoluée depuis 1 ans ? Oui on peut le dire et le changement ne va pas vraiment dans le bon sens. Des portions réduites au strict minimum et surtout le point le plus négatif, la perte du mélange des saveurs franco-japonaise. Ce restaurant ressemble maintenant à n’importe quel restaurant gastronomique français et on ne retrouve vraiment plus le subtil mélange de saveur qu’une cuisine fusion peut apporter à nos papilles. Par exemple, les pennés au Shiso où est le gout si marqué du Shiso. Pour le coup j’ai juste eu l’impression de manger des pâtes au pistou. La sauce au wasabi ??? idem où est le wasabi ???? et nous retrouvons aussi cela pour les sauces au miso. Il est bien dommage que l’on ne retrouve plus ce genre de mélange qui font toute la subtilité d’une cuisine fusion franco-japonaise. Voici par exemple le menu de Septembre 2010 : toujours les 3 petites mises-en-bouche : les petits carrés de betterave et tofu, la salade de céleri et la petite tomate enrobé d’aubergine grillée (pas mal pour le coup), ensuite le potage de potimarron, puis le duo de pomme de terre (normale et vitelotte) sauce miso (où est le miso ????), puis les pennés au Shiso (mmm au pistou donc) et la nuit de saint jacques sauce wasabi (portion minimaliste et le wasabi ????) et sa quenelle d’aubergine. En plat le saumon grillé sur lit de choux, sauce miso (le choux était excellent, la portion minimaliste) suivi d’un granité au citron. En plat la caille sur lit de tofu (dommage que le tofu n’est pas été plus cuisiné) puis les brochettes de boeuf au miso rouge (coriace le boeuf en plus). Enfin les desserts, avec ananas rôti, choux au chocolat et gâteau de mousse au chocolat blanc (heureusement les desserts rattrapent le tout). Au final une énorme déception.